Lettre (supposée) du groupe AZF adressée jeudi 25 mars 2004 à :

Monsieur le Président de la République

Monsieur, le Ministre de l'Interieur

Mesdames, Messieurs,

Afin de remettre les pendules à zéro, tant les vôtres que les nôtres, nous devons porter à votre connaissance les éléments suivants :

1) Il n'y a plus à ce jour de bombes en état de fonctionner sur le réseau ferré français.

2) Fort de l'expérience acquis ces dernières semaines et désormais conscient de ses faiblesses technologiques, logistiques et autres, AZF suspend son action durant le temps nécessaire pour y remédier.

3) Nous confirmons qu'aucun des membres de notre petite confrérie, ni même ceux de l'entité provisoire AZF, ne cultive de grief à l'encontre de quiconque au sein du gouvernement français, ni contre ce dernier en tant que tel. Notre véritable objectif est de porter un coup décisif à l'esprit dévoyé qui préside aujourd'hui à la plupart des actions humaines. Nous pensons que le moyen qui nous a été offert le permet et nous irons jusqu'au bout, sinon la Terre s'en chargera elle-même beaucoup plus brutalement.

Comme une force de dissuasion n'est perçue comme crédible que si elle est effectivement réelle, nous avons formellement décidé qu'à notre réapparition notre propre force de persuasion reposerait désormais sur une matérialité effective et tangible et qu'aucune parole ne sera plus formulée par AZF qui ne repose sur la stricte réalité.

La publicité ne nous gène guère mais n'intéresse personne. Lorsque nous le demanderons, payez donc sans façons et n'en parlons plus, sinon la France surpassera sans gloire les tristes records espagnols.

Comprenez donc bien que nous n'entendons nullement renoncer à obtenir la somme qui nous est nécessaire que vous devriez plutôt considérer comme une subvention, un formidable retour d'ascenseur étant possible pour le gouvernement français avant la fin des deux années qu viennent, cela bien sûr si son sommet se montre intelligent et courageux. Dans le cas contraire, d'autres sauront bien en profiter.

Sans rancune et à bientôt.

Le porte parole d'AZF



Source AP.